Habitat > Rencontres > Habitat et écologie - Juin 2008

Construire le collectif

 12 février 2009

Restitution orale de Michel Luleck à la plénière de clôture.

Construire le collectif : tel était l’intitulé de l’atelier n°1 dont, bien sûr, il me sera bien difficile en cinq minutes de résumer l’ensemble des échanges.

Qu’entend-t-on par collectif ?

Le mot nous a paru un peu rigide et réducteur en ce sens que les participants à l’atelier n’imaginaient nullement le collectif, ni comme une bulle, ni comme un isolat, ni comme un groupe fermé, quasi autarcique, qui ferait pour lui et lui seul, hors toute connexion avec le monde extérieur, l’expérience de la construction d’un habitat dissocié de ce qui l’entoure.

D’autres expressions, d’autres mots, d’autres paraphrases ont tenté de poser autrement ce terme. A propos des... écohameaux / écovillages / coopératives d’habitants / habitats groupés / hameaux durables / écoquartiers / écolotissements / et pourquoi pas : écolieux / kibboutz ou villages coopératifs... tous termes reflétant des formes choisies, revendiquées, rêvées ou phantasmées – et de temps en temps : vécues – de formes collectives d’habitats, nous avons convenu d’appeler celles-ci, de manière plus neutres, des "démarches collectives d’habitat".

De quoi s’agit-il ?

Version belge d’Habitat et participation : d’une "action volontaire collective sur l’espace".

Définition hollandaise, plus pragmatique : d’ "au moins trois adultes qui habitent sous le même toit et qui prennent au moins un repas ensemble chaque semaine".

Mais, en restant dans nos frontières, le long et très riche tour de table en quoi a consisté la première partie de notre atelier, a témoigné à lui seul de la diversité des acceptions du terme :

  • Voilà près de Montauban, à Villedieu du Temple, 70 personnes d’une communauté Emmaüs qui vivent ensemble autour d’une grande maison dans un campement de fortune fait de mobil-homes et de caravanes ;
  • En Cévennes, l’association Hameaux durables en Cévennes qui initie, en lien avec la Communauté de communes mais en butte avec le Parc National, des hameaux destinés à accueillir des populations nouvelles qui se cassent le nez contre les volets clos des résidences secondaires ou des vieilles maisons de famille ;
  • A Cantercel : un lieu d’expérimentation architecturale sur lequel vivent déjà quatre personnes ;
  • Dans le Gers, un projet d’habitat groupé qui, d’un fort désir de collectif se termine en sept lots indépendants et qui finit par capoter au bout de quatre ans parce qu’on découvre un peu tard combien coûtera l’opération ;
  • L’association Le battement d’ailes qui mobilise 120 adhérents autour d’une exploitation agricole en Corrèze, parmi lesquels un groupe de sept familles décide de créer un écolieu pour y vivre ;
  • Un projet de lieu de vie de quatre à cinq personnes en Haute-Vienne ;
  • Un projet d’écoquartier inséré dans un agenda 21 dans l’Hérault... ... sans compter les apports d’autres expériences vues, étudiées ou filmées : tout cela faisait un panel d’expériences d’une assez copieuse diversité !

Des mots identiques qui sont autant de questions, traversent néanmoins toutes ces histoires de groupes, auxquelles les réponses bien évidemment ne sont pas toujours les mêmes...

Mot "Participation" : comment faire participer les habitants à l’élaboration de leur habitat ? Comment leur en rendre la maîtrise ? A l’appui : charge contre les architectes formatés et plans tout cuits en main... qui ont tout de même trouvé leurs défenseurs. N’a-t-on pas en effet, dans de tels projets, besoin de médiateurs ? Architectes pourquoi pas, mais aussi constructeurs, sociologues ou, différemment mais souvent pertinemment, artistes. Voire psychologues qui, sans s’afficher comme tels, pourraient nous apprendre à savoir renoncer à certains rêves pour arriver à construire quelque chose... Car l’habitat, et plus encore l’écohabitat et encore plus l’écohabitat collectif –, a sa grande part de rêve que la réalité à le mérite parfois de dissiper. Entre le rêve de sa grande maison bio de 200 m2 en pleine nature (du coup pas si écologique que ça) et les contraintes que vivent les 70 compagnons d’Emmaüs entassés dans leurs mobil-homes, les situations, les urgences et donc les approches et les besoins sont sans commune mesure...

Mot "mixité", sur lequel nos bonnes intentions ont buté. Bien que l’ayant affiché notre atelier s’y est peu attardé.

Mot "territoire", non dans un sens géographique, mais envisagé plutôt comme les différents cercles de ce que serait une démarche collective d’habitat : territoire ou cercle du petit groupe initiateur, territoire ou cercle plus large de ceux qui le rejoignent avec le projet d’y trouver place pour leur propre habitat, territoire ou cercle encore plus large qui fait rentrer dans l’affaire des partenaires comme la mairie, les financeurs institutionnels, etc.

Mot "finances", un peu tabou et repoussé dans beaucoup d’histoires de groupes, surtout dans leur phase émergente, mais qui a le mérite au bout d’un moment de faire passer à la phase active ou... de disperser les rangs.

Mot "lieu" que l’architecte revendique haut et fort parce qu’il conditionne en grande partie tout projet collectif d’habitat et qu’assume gaillardement Hameaux durables en Cévennes : "Puisqu’on dit qu’on est un désert, et bien nous inventons un habitat durable adapté à notre désert !"

Mot "coopérer", absent, revenu, qui a tournicoté plus ou moins clandestinement dans nos réflexions.

Mot "accompagner" enfin, qui, en écho à celui de médiateur, a conduit l’un des participants à proposer à notre assemblée la constitution d’un petit groupe de réflexion avec toutes les personnes volontaires qui accompagnent l’émergence de projets collectifs d’habitat dans le Massif Central : un groupe de travail sur la méthodologie de l’accompagnement. Autre outil mis à la disposition de tous : un jeu de rôles proposé par Bruno Thouvenin et conçu à partir de son expérience d’accompagnateur. Ce peuvent être là les maillons d’un réseau qui existe déjà en partie (nous en sommes la preuve) mais qu’il peut être intéressant de faire fructifier davantage.

Rapport écrit rédigé par Eliane Dervin

  • Animateur : Mihel Lulek
  • Témoin principal : Bruno Thouvenin (Atelier Blanc)
  • Participants : Xavier Guillot, Andréa Caro (Emmaüs), Kristina Wagner et Colette Lebris (Hameaux Durables en Cévennes), Patrice Cieutat (Fondation de France), Etienne Alriq (Cantercel), Aline Fayard, Mireille Laverlochere, Ledroit Christophe, Serge Rondepierre (Terre de Liens), Marceau Bourdarias (Battement d’Ailes), Jannot Vincent (Relier)

Porteurs de projet :

  • Christophe Ledroit : dans l’Hérault, à Bédarieux, la mairie met en oeuvre un Agenda 21 d’où le projet d’un « écoquartier » de 200 logements. Ce terme est apparu au cours de la campagne électorale début 2008, après quelques rencontres fortuites et informelles avec un groupe de citoyens en réflexion sur une autre façon d’habiter leur ville. Universitaires, écoconstructeurs, autoconstructeurs et autres se réunissent à 4 ou 5 et ont, à l’occasion, interpelé leurs élus afin d’orienter le projet (autour du domicile du maire) vers un habitat intégrant des paramètres environnementaux, sociaux et participatifs. Ici « éco » signifie écologie, mixité sociale et conformité aux principes de l’Agenda 21 (cadre d’orientation aux couleurs de l’environnement, du développement durable, du social, de la participation citoyenne..). Une partie des terrains sont achetés, un emploi de technicien créé, des bureaux d’études sollicités, mais aucun échéancier n’a encore été réalisé et l’équipe municipale ne se montre pas très communicante...
  • Andréa Caro, communauté d’Emmaüs, à La Ville Dieu du Temple, près de Montauban. 70 personnes vivent en habitat précaire (caravanes, mobilhomes) sur des terres agricoles et sans permis de construire, travaillent dans le domaine de la recyclerie. La population est très diversifiée , pour la plupart itinérante. C’est un collectif de fait, dont le lien est l’activité économique. Le projet : un écovillage ouvert sur l’extérieur. Existe déjà : un potager, une épicerie sociale interne, une salle commune (café gratuit), un cybercafé équipé de logiciels libres, et depuis 2005, un conseil communautaire chargé de la gestion et de l’organisation, totalement ouvert (aucune condition de participation), composé d’une trentaine de personnes, avec une participation plus importante des femmes.
  • Colette LeBris et Kristina Wagner, projet de hameau durable en Cévennes Lozériennes (Parc National des Cévennes). 15 personnes sous statut associatif depuis 2 ans, avec le soutien actif de collectivités locales (d’abord 2 maires, puis la communauté de communes de Tarnon Mimente, et aujourd’hui une deuxième CC, les Hauts Gardons). Au départ : atelier participatif intercommunal sur les énergies renouvelables et la filière bois. Puis l’idée de la construction écologique, puis du « hameau durable » (manque d’habitations et lutte contre l’isolement).L’association : un centre de ressource sur l’habitat écologique,promotion du projet aux municipalités. Actuellement proposition de travailler sur l’amélioration de l’habitat car une OPAH sur les économies d’énergie se met en place. Obstacles : difficulté à trouver le terrain (même quand une , puis quatre communes en cherchent un). L’association paraît trop innovante. Facilités : la participation intensive de quelques élus. La décision de la première C.de C. d’acheter elle-même le terrain puis de le mettre à la disposition d’un collectif de futurs habitants, des volontaires de la commune et des membres de l’association.
  • Mireille Laverlochère, a participé au projet d’écoquartier à Faux la Montagne, en Creuse, et est par ailleurs en lien avec le réseau Habitat Groupé. Maintenant partenaire de la SCI de la Basse Jourdanie, en Haute-Vienne dont l’objectif est de construire un lieu de vie ayant des critères environnementaux et écologiques. A l’origine, 4 copains disposant de fonds achètent une ferme (22 hectares, prairies et bois), Le bati étant réservé au collectif, l’habitat individuel doit se créer. Le groupe d’origine veut s’élargir et recherche des partenaires (condition : achat de 35 parts à 1000 euros pour une famille qui veut construire). La gestion est collective et participative (un habitant = une voix), orientée vers le concret (pas trop de débat).
  • Marceau Bourdarias, projet d’un écolieu de 23 personnes (7 familles), en Corrèze, toutes issues de l’association le Battement d’Ailes, à Cornil (collectif organisé sur une ferme:15ha de terrains, lieu de vie : stages, conférences, lieu-test agricole, volonté de faire vivre le pays « de l’intérieur », de renforcer le lien social, soutien de la mairie et communauté de communes, élu projet d’excellence). Obstacles : obtention des terrains nécessaires, DDE (terrain constructible ou pas). Collectif ouvert, travail de réflexion (relations à l’environnement, communication, gestion des tensions internes..).

Observateurs :

  • Boris Claret et Isabelle Claret-Dario : cinéastes, filment et diffusent des expériences d’écoconstruction pour témoignage, démonstration et pédagogie. Documentaires à venir : projet coopératif à Toulouse, à l’initiative d’institution, pas de collectif réel (motivations essentiellement personnelles (accès à la propriété), peu participatif, population peu concernée) et un autre peu avancé mais porté par un véritable désir de vivre ensemble.
  • Aline Fayard, en fin d’études en Environnement et Aménagement du Territoire. A effectué un stage sur la question de la participation à travers un projet collectif de jardin initié par une compagnie de théâtre propriétaire d’un lieu dans un quartier Nord de Marseille en renouvellement urbain. Outils de rencontres avec les habitants (jardin collectif), supports de réflexion sur la transformation de l’espace publique, interventions artistiques pour provoquer et faire émerger la paroles des habitants, créations de passerelles, lieu de concertation sur l’aménagement du quartier.
  • Xavier Guillot, enseignant à l’école d’architectes de St Etienne, projet de programme dans la perspective de l’écohabitat.

Accompagnateurs :

  • Etienne Alriq, collectif d’architecte à l’origine du site de Cantercel. Réflexion depuis 20 ans sur l’habitat : comment s’intégrer au lieu, se conformer aux lois de la nature, sensibiliser, faire avancer la réglementation, informer et former les personnes intéressées par les nouveaux critères de constructions environnementales, tester des réalisations techniques ou architecturales hors réglementation pour permettre d’élargir nos façon de concevoir et de construire, permettre la mise en réseaux par des journées de rencontres professionnel ou autres, donner du sens à l’acte d’habiter (habiter un lieu à l’échelle du site auquel il appartient), servir de lieu de ressource et d’expérimentation par un archivage et traitement de données d’expériences concrètes.
  • Serge Rondepierre, association Terre de Liens : mise en oeuvre de démarches d’acquisition collective de foncier agricole. 2 outils : collecte d’épargne locale au sein d’une SCI qui achète le foncier et le loue aux porteurs de projets et création fin 2006 d’une société financière de l’économie sociale et solidaire (La FONCIERE DE TERRE DE LIENS). Produit d’épargne (label Finansol) où le souscripteur peut choisir de dédier son (ses) action(s) à un territoire et/ou projet précis ou non. Actuellement 160 actionnaires. Lancement d’un appel public à l’épargne en septembre et pendant 6 mois pour récolter 3 Millions d’euros. La foncière de TDL se porte acquéreur des terres et les loue aux porteurs de projet. Charte éthique pour favoriser des projets alternatifs. Présent dans 12 régions. Les missions : changer l’approche, le rapport à la propriété foncière et acquérir au travers des 2 outils du foncier pour le mettre à disposition des porteurs de projets sous forme de location.
  • Patrice Cieutat, Fondation de France, programme habitat. 2 missions : gérer les fonds de 610 fondations et développer 20 programmes d’intérêt général. Le programme Habitat a 3 axes (soutien financier principalement aux associations) : 1) Favoriser le logement social durable pour les ménages qui en sont exclus ; 2) impliquer les habitants des quartiers en difficulté ; 3) encourager la propriété privée pour les ménages pauvres. De manière générale, la Fondation de France soutient des démarches innovantes, complémentaire à d’autres financeurs pour la mise en place ou le développement d’un projet. Une expérience phare : projet coopératif d’accession progressive et collective à la propriété, quartier du Mirail à Toulouse, avec un remboursement équivalent à un loyer social. Réunions hebdomadaires des habitants, réflexion sur une autre façon d’habiter ensemble, charte en construction, permis de construire déposé, collaboration avec l’école d’architectes de Toulouse, mixité sociale importante.
  • Bruno Thouvenin, témoin principal, Atelier Blanc, collectif d accompagnateurs de projets d’écoconstruction. Présente l’Isle Arné, dans le Gers, projet d’écoconstruction au coeur du village d’une dizaine de maisons, église classée, élaboration avec un atelier d’urbanisme rural (conception juridique, organisation...) 15 candidats pendant 3 ans, sur un terrain mis à disposition par le propriétaire. Premier travail : le fonctionnement de l’atelier lui-même, puis produire un plan de masse, organiser la vie sociale, concilier les aspects réglementaires et les désirs. Première année, constitution du groupe, puis en 2ème considérations financières opèrent une sélection, en 3ème, travail avec le géomètre. Projet suspendu, groupe défait pour des raisons de surcoûts.

RESTITUTION

Qu’est-ce qu’un collectif ?

Différencier urbanité et communauté : le collectif large (échelle du village, quartier, territoire, etc) du collectif en « habitat groupé ». Ne pas confondre démarche collective et communautarisme, à voir comme base pour « faire société ». Le collectif a une identité propre. Le collectif d’habitants comporte une notion de voisinnage choisi, inclut une démarche collective d’habitat, processus innovant. Intermédiaire entre copropriété et communauté, mutualisation espace. En Belgique : groupe social, action volontaire et collective sur l’espace, capacité de gestion des gens. En Hollande : trois adultes sous le même toit qui partagent un repas par semaine. Doù vient la volonté de collectif : responsabilité partagée, constitue peut-être une bulle, les contraintes environnementales et économiques favorisent la démarche individuelle (se rassurer), renaisance désir de partage C’est un mouvement indéfinissable, aux formes très diversifiées, comment formuler ? Notion d’élaboration importante : en pleine création ; se méfier de la rigidité des termes. Groupe de gens porteurs

Construire le collectif :

culture des gens primordiale (culture associative), établissement d’une charte permet de cerner le rêve, travail d’ajustement à la réalité, dynamique subjective, en élaboration, se construit avec du temps Formes concrètes existante : écovillage (communautarisme, « autre monde »), écohameau (F. Plassard) (lieu accueil d’une population nouvelle), coopérative d’habitants (Québec et Europe du nord surtout, outil économique et juridique),

Fonctionnement

Nécessité d’un lien (accès au terrain, à la propriété, idée ou valeurs comunes, activité, appartenance) Revisiter les utopies, utopie concrète : participation (codécision et intégration dans les niveaux de pouvoir), coopération, travailler ensemble, cogestion (vers amélioration), paroles des habitants prime à tous les niveaux, pas de modèle, responsabilité de l’organisation de l’espace, non hiérarchique, élaboration importante La mixité : facteur de diversité, de richesse, d’évolution, source de conflits (tensions à travailler ensemble, passage du conflit à l’acceptation, nécessité d’un courant de générosité, possibilité d’essaimage), concilier les motivations individuelles souvent très différentes. Etablissement de règles:communication, partage des responsabilités et pouvoirs, répartition du travail

Environnement

Le collectif ne doit pas se concevoir comme un isolat, il faut travailler avec l’existant, tenir compte de l’ identité du lieu. Notion de territoire : aspect ressources : souvent négligé, interroger les ressources locales / aspect social : partage, transmission, s’incrire dans l’histoire locale, attention à l’image (pas faire peur : néo ruraux, hippies), établir des liens c’est-à-dire inclure l’environnement, prévoir des modalités pour l’accueil des curieux. Collectivités locales : enjeux souvent différents, parfois soutien et même moteur, parfois obstacles / aspect économique : finances souvent traitées trop tard, facteur de sélection important / aspect législatif : quelle marge d’autonomisation ? Quel droit de gérer l’urbanisation ? Les choix juridiques sont très importants et lourds de conséquences.

Accompagnement / médiation

Le rôle de l’accompagnant : partager avec, cheminer ensemble. Accompagner la réflexion commune dans son développement, l’élargir (urbanisme, intérêt collectif voire général). Aspects techniques, pédagogiques. Portail sur réseaux. Créer des outils en conséquence. Rôle de miroir. Pour l’accompagnant les enjeux dépassent le simple aspect logement.

Propositions

Créer un groupe de travail sur accompagnement des collectifs/des démarches collectives à l’échelle des territoires Outils pédagogiques : films de fiction et documentaires, jeux de rôles (Atelier Blanc et Terre de Liens) Organiser des voyages d’études Mettre en place un réseau d’accompagnateurs et de personnes ressources.

Au cours des débats :

Comment les initiateurs du projet passent ou non le relais. Les élus « néo-ruraux », facteur favorable. Rôle de l’architecte : sortir de l’étude en bureau pour accompagner le projet, formation actuelle non adaptée. Travailler sur les bâtiments et leurs liens (plus urbanisme que construction) Chantier de la propriété privée évoqué

Avec le soutien du FEDER :